samedi 7 février 2009

L'homme qui pissait sur les cyclones


Il est un art auquel nous, hommes abandonnés par leurs bien-aimées pour une quinzaine sur une île paradisiaque, nous adonnons lorsque de pareilles circonstances s'installent.

Le célibatisme, sorte de célibat épuré de toute éventuelle relation sexuelle*, amoureuse ou même sentimentale, quelle qu'elle soit, puisque nous avons tendance à culpabiliser lorsque nous nous rapprochons de certaines amies en l'absence de LA dame.

Le célibatisme, c'est donc boire. Boire chez ses amis, tant et si bien que toute conversation valable devient impossible et qu'on se contente de passer ce qu'on appellera par la suite, non sans hypocrisie bienséante, "de bons moments". Le célibatisme se caractérise dans un groupe d'amis par quelques expressions du milieu : "Wouah ! T'étais vraiment imbibé, ce soir-là !" ; "Sérieux ?! Tu t'souviens pas ?!" et autres "Je crois qu'on devrait se voir un peu moins dorénavant". Le genre de choses que l'on dit à toute personne suffisamment bourrée pour converser avec elle-même, lorsqu'on a tissé avec elle des liens d'amitié, en somme.

Au milieu de son célibatisme, on peut s'interroger, se demander si cette consommation d'alcools, de drogues et ces blagues lancées à tout-va ne cachent pas une peur de réaliser que la personne aimée et absente ne nous manque pas tellement, finalement. La relation amoureuse deviendrait alors moins importante et le terme "amour" beaucoup moins légitime.

Mais comme la psychologie, c'est pour les parisiennes et les pédés, j'ai préféré me servir un nouveau verre lorsque je suis arrivé à cette étape. Et en fait, Mme Mama me manque pour de bon.

Je constate ainsi qu'un week-end durant lequel on se sent trop fatigué pour retourner boire, trop seul pour faire l'amour après une grasse mat' et trop malin pour regarder TF1, ça donne envie de bloguer.

* Je suis pertinemment conscient que pour certains, le célibat simple fonctionne également ainsi, je faisais juste semblant.

4 commentaires:

  1. "puisque nous avons tendance à culpabiliser lorsque nous nous rapprochons de certaines amies en l'absence de LA dame"
    Je ne pensais pas qu'un homme était capable d'envisager les choses sous cet angle... On est peut-être un peu névrotiques, c'est vrai.
    J'aime bien le rythme de ta note.

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  2. Heureusement que t'as changé de titre, t'as plus grand chose d'une bitch!

    et les parisiennes pédés te bip

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  3. Hé mais ça a l'air loufoque comme ça, mais c'est vraiment réel ce célibatisme! Je m'y retrouve à 100%

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  4. Parisienne : Un peu, c'est un euphémisme.. Mais il parait qu'il vaut mieux être névrotique que névrosé.
    Pour la culpabilité, simple addition de la hantise de la tromperie et du manque, je crois que c'est commun à beaucoup d'hommes, malgré ce qu'on croit.

    Mai : J'ai troqué mes bas résilles et ma minijupe contre une belle soutane, c'est la crise.
    T'es une worldwide vieille cinglée, je ne te vois absolument pas parisienne..

    DONNETONNOMPUTAIN: Tu peux rejoindre mon Eglise, alors, moyennant la somme de 1500€ par mois seulement.

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