jeudi 15 janvier 2009

Le Mama's lifestyle en chiffres




L'éventualité de devoir retracer tout mon parcours de ces dernières années à travers cent explications m'ennuyait déjà, alors j'ai décidé d'avoir recours à une subtile réutilisation de procédé à la mode.

D'abord tenté de dire "Attention, ça vient", j'ai jeté un oeil sur la photo du vieil ami et me suis ravisé. Alors attention, c'est parti :

4800, c'est, selon mes calculs, le nombre d'euros que j'ai donné à mon buraliste avec le sourire pour qu'il me donne mes cigarettes chaque jour.

4, c'est le nombre de boulots que j'ai perdus l'été dernier, suite à la même erreur. C'est également le nombre de mois durant lesquels mon coeur a laissé trainer cette erreur.

0, c'est l'inexistence de travail retrouvé depuis.

1500, c'est approximativement la somme en euros que je dois actuellement.

128 000, c'est toujours en euros, la somme totale des subventions que j'ai obtenues durant mon contrat.

5000, c'est la somme que mon salaire annuel n'atteignait pourtant même pas.

23, c'est le nombre de personnes foutues définitivement hors de ma vie depuis que je suis sorti des vôtres.

55, c'est le nombre de mètres carrés que comporte le nouveau chez moi qui n'est pas vraiment chez moi.

8, c'est le nombre de voyages nécessaires pour déménager de l'ancien chez moi jusqu'au nouveau chez moi, et sans doute aussi le nombre de litres de sueur que j'ai du sécréter à cette occasion.

2, c'est le nombre de personnes de ma famille qui ont fait partie des fameux 23 à ce moment-là.

5, c'est le nombre de personnes que je pourrais tuer de sang froid.

3, c'est le nombre de raisons pour lesquelles je ne le ferai sans doute jamais.

7, mois passés à tenir la même main, sans lassitude. Installé dans un couple, le Mama prend du bide et devient presque sympathique avec tout le monde. Statistique toujours en cours.

1, c'est le nombre de notes comme celle-ci que je suis prêt à écrire.

1000, c'est le nombre d'heures dont j'aurais besoin, face à vous, pour vous expliquer réellement tout ce par quoi je suis passé. Nous sommes sur un blog, faut pas rêver.

10 commentaires:

  1. Tu sais que je sais que tu sais (mais quoi exactement, ça, je ne sais pas)
    .

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  2. Tiens j'en profite pour dire ici que ce que vous faites là-bas (DLF) ça me décomplexe vachement quant à la musique.

    Sinon ta blague tombe à point nommé pour m'empêcher de commenter l'usage de cette photographie éculée. Mon écran s'est juste pris du coca même pas light dans la tronche c'est pas grave.

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  3. La vache, t'imagines les économies que tu ferais si tu fumais pas ?! O_O

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  4. Disso : Je sais, toi-même tu sais, baby.

    Mai : Ca te décomplexe dans le sens "AH OK, ON N'EST PAS OBLIGES D'INTELLECTUALISER LA MUSIQUE ALORS ? MERCI DLF" ou dans le sens "Oulah, quand je vois ce qu'ils écoutent, je constate qu'il y a pire que moi" ?

    Concernant la photo, elle est signée Man Ray, et si tu comptes en dire du mal, choisis bien tes mots, ça peut péter à tout instant. (Ca peut faire une deuxième blague, ça.)

    Lulustre : A peu près de quoi partir à deux pour les Fidji, oui.. C'est un choix de vie, quoi.

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  5. Un peu complètement les deux en fait.
    Je pense à ce que j'osais pas trop dire trop fort sur le slam et le style néo-brumeux.

    Bon après moi je suis très contente d'écouter les rires des enfants qui font des bulles en gazouillant sur du Tûuuut tûdut*. Oui j'aime bien MGMT.

    Oui merci je savais pour Man Ray mais je l'ai vue très souvent illustrer des notes sur la sodomie alors j'avais un peu peur.
    Pardon.

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  6. Mai : Alors concernant le Slam, je me suis déjà exprimé ! Va louer "Slam", de Saul Williams, ça t'aidera à mieux saisir la fibre originelle de cette discipline.

    J'aimerais savoir combien de notes sur la sodomie tu as lues, et où tu les as lues..

    Pas de commentaire pour MGMT, tout le monde sait ce que j'en pense.

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  7. Oh ben Mai, je fais simple, je pense un truc : je le dis. Fi des convenances! Donc si j'estime que le slang c'est nunuchon, je le dis. Ceci-dit, on a le droit de ne pas être d'accord, comme le mec, là-bas.
    Sinon, MEC, c'est quand ton prochain post? Je m'ennuie déjà

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  8. Club sandwich périmé : non mais c'est pas le slam en soi qui me fait déprimer, j'ai vu des morceaux du film et je saisis bien ton point de vue. C'est plus le slam made in france, ou du moins celui qui est mis en avant, qui me désespère. J'ai vu Abd El Malik en concert à Musilac; la pauvreté de sa langue m'a fait pleurer pour le grand Jacques. Et je trouve qu'il a aucun second degré ce mec.

    Et Disso : oui c'est l'idée de faire fi qui me plaît beaucoup beaucoup. Tûdudutût!

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  9. Quant à la sodomie, euh non rien!

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  10. (Un amour lesbien prend déjà forme entre vous, je crois)

    Disso : Tabasser les convenances est encore plus chouette lorsqu'on décide d'approfondir sa découverte. Ca fait chouette de pouvoir dire "Ouais, mais c'est parce qu'on n'entend pas de BON Slam"

    Mai : Abd'al Malik souffre du syndrôme du banlieusard instruit qui ne peut échapper à la revendication de son savoir, ça le rend parfois hermétique à l'écoute de beaucoup. Mais de là à dire que sa langue est pauvre..
    J'ai aimé ce Gibraltar, moi, sans doute parce que beaucoup de choses évoquées me parlaient et que la démarche m'apparaissait intéressante. Après, tout le tapage qu'il y a autour me gonfle assez, je l'admets.

    Pour la sodomie, je ne veux rien savoir.

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